En effet, le « pas de souci » se répand depuis quelques années. Je reprends systématiquement les étudiants qui entrent dans mon bureau avec un « Monsieur, j’ai un souci », et leur demande « Est-ce que cela vous angoisse, est-ce que cela vous coupe l’appétit, est-ce que cela vous empêche de dormir... ? » La réponse étant invariablement « non » puisqu’il ne s’agit que de petites questions d’emploi du temps ou d’un désir de changement de groupe de TP ou TD, je leur enseigne que dans ces conditions ce n’est pas pas un souci, juste un petit problème ou une petite difficulté à résoudre ! (…).
Je crois que je vais afficher vos textes « pas de souci » et « après que » sur la porte de mon bureau !
Patrick R-C., Lyon, France