Né à Mâcon, le 9 juillet 1867.
Fils d’un receveur des postes de Mâcon, Georges Lecomte fit ses études au lycée Lamartine, dans sa ville natale ; à Paris, il étudia le droit et devint avocat stagiaire au Barreau. Bientôt cependant, sa vocation devait l’entraîner vers le journalisme (il collabora notamment au Matin et au Figaro) et vers le théâtre, où il débuta en 1891 avec deux pièces représentées au Théâtre libre : La Meule et Les Mirages.
On lui doit surtout de nombreux romans : Les Valets, La Suzeraine, La Maison en fleurs, Les Cartons verts, Le Veau d’or, Les Hannetons de Paris, l’Espoir, Bouffonneries dans la tempête, La Lumière retrouvée, Le Jeune maître.
Écrivain aux talents multiples, Georges Lecomte donna plusieurs essais historiques (Les Prouesses du bailli de Suffren, Les Amours de Danton, Lamartine, Thiers, Clemenceau), mais également des ouvrages de critique d’art dans lesquels il a su transmettre sa passion pour la peinture : L’Art impressionniste, Camille Pissarro, Armand Guillaumin.
Figure du monde littéraire, Georges Lecomte fut directeur de l’école Estienne et président de la Société des gens de lettres en 1908.
C’est le 27 novembre 1924 qu’il fut élu à l’Académie française. Le scrutin fut laborieux, car il ne fallut pas moins de six tours à Georges Lecomte pour obtenir les quinze voix qui lui permettaient d’emporter le fauteuil de Frédéric Masson contre Robert de la Sizeranne, lui aussi critique d’art, qui n’obtint que 9 voix.
Reçu le 4 mars 1926 par Jean Richepin, Georges Lecomte allait recevoir à son tour Edmond Jaloux en 1937.
Le 28 mars 1946, il devait succéder à Georges Duhamel aux fonctions de Secrétaire perpétuel.
Il était Grand-Croix de la Légion d’honneur.
Mort le 27 août 1958.