Depuis tout petit on m’a appris à dire : une dénivelée, or je constate qu’une majorité de personnes et donc d’écrits topographiques écrivent : un dénivelé. Réponse, quand je fais la réflexion : on peut dire les deux.
Je ne suis pas des plus doués en orthographe mais il me semble que bien qu’une grande majorité fasse la faute ce n’est pas pour autant qu’il faut s’y plier et l’accepter. Ne dit-on pas une dénivellation et non « un » et là tout le monde est d’accord.
Qu’en est-il vraiment ?
Joseph L. (Réalmont la Charmante, 12 février)
L’Académie répond
La seule forme acceptée par le Dictionnaire de l’Académie française est celle-ci :
*DÉNIVELÉE n. f. XXe siècle. Forme féminine substantivée du participe passé de déniveler. topographie. Différence d’altitude. Il y a 325 mètres de dénivelée entre la gare de départ du téléphérique et le sommet. – balist. Différence de niveau entre une arme à feu et l’objectif visé. Pour régler le tir, il faut tenir compte de la dénivelée.
Il est vrai que comme ce mot se rencontre essentiellement dans le groupe de dénivelée, l’article se fait peu entendre et il y a souvent une hésitation sur le genre. Mais, une fois encore, la forme juste est dénivelée.