À titre d’exemple, doit-on prononcer « un vilain homme » ; « un soudain amoncellement » de la façon suivante :
- un vilain « e » homme ?
- un soudain « e » amoncellement ?
Ou doit-on maintenir le son [ɛ̃] ?
Existe-t-il d’autres cas où malgré le masculin, la prononciation au « féminin » prévaut ? et des exceptions ?
Grand merci à vous et bien cordialement.
Jean-Philippe Lo C. (France)
L’Académie répond :
Monsieur,
Dans les deux cas d’adjectifs antéposés que vous évoquez, la liaison fait que le n final de vilain et de soudain est prononcé. Normalement ce n sert à nasaliser la voyelle précédente, qui passe de in à ène. Quand n reprend son rôle de consonne, il cesse de nasaliser cette voyelle.
Ce phénomène se rencontre aussi pour les terminaisons « in » ou en « ein » : le divin enfant ; le plein emploi…
Cordialement.