Né à Paris, le 21 décembre 1631.
Fils du médecin académicien ; contrairement à l’ordre de succession établi par l’abbé d’Olivet, il succéda à son père en 1670. Il était protégé de Séguier et de Colbert. Il prononça des panégyriques et des oraisons funèbres, entre autres celle de Séguier ; il reçut Quinault, La Fontaine et Boileau. Il n’a fait qu’un seul vers qu’il citait un jour à Boileau, le satirique s’écria : « Ah ! Monsieur, que la rime est belle ! »
Cureau de la Chambre fut un des premiers modernes et un des familiers de Mme de Sablé.
« C’est l’homme de France qui a le mieux écrit des sciences en français. » (Costar).
Cf. Le Chancelier Séguier par R. Kerviler.
Il était très charitable et mourut victime de son dévouement à ses paroissiens pendant une famine.
Mort le 15 avril 1693.