Né le 22 mai 1917, à Orthez (Pyrénées-Atlantiques).
Jean-Louis Curtis a fait ses études secondaires au collège catholique de cette ville, ses études supérieures à la faculté de lettres de Bordeaux, à la Sorbonne et en Angleterre, où il séjourne de septembre 1937 à juillet 1939.
Il est mobilisé en août 1939 au 14e R.I., opte pour l’armée de l’air, qui demande des volontaires, en janvier 1940. Désigné, après les examens d’aptitude, comme élève-pilote, il commence son apprentissage à Versailles, puis Nanterre, et est transféré au Maroc, au début de mai 1940. L’apprentissage se poursuit à Meknès, puis Kasbah-Tadla.
Démobilisé fin septembre 1940, il rentre en France et enseigne au lycée de Bayonne. Il est reçu à l’agrégation d’anglais, en 1943. En août 1944, il s’engage dans le corps franc Pommiès et participe aux campagnes des Vosges, d’Alsace et du Rhin. Il séjourne à Stuttgart et dans le Palatinat avec les troupes françaises d’occupation.
Il reçoit le prix Goncourt, en 1947, pour son roman Les Forêts de la nuit.
En 1955, il s’est mis en congé de l’enseignement pour se consacrer à son travail d’écrivain. Il collabore à des journaux et revues : Le Figaro, Le Nouvel Observateur, Les Nouvelles littéraires, Le Quotidien de Paris, L’Express, où il tient une chronique régulière de mars 1983 à décembre 1985, La Nouvelle Revue française (chronique du cinéma), les Cahiers des Saisons. Il est membre de la Commission d’avances sur recettes au Centre national du cinéma, de 1963 à 1972.
Il a traduit des œuvres de Shakespeare pour la Comédie française et il est responsable du sous-titrage de la série Shakespeare (œuvres complètes) produite par la B.B.C.
Jean-Louis Curtis a reçu le grand prix de littérature de l’Académie française en 1972, et le prix Prince Pierre de Monaco en 1981.
Élu à l’Académie française, le 4 décembre 1986, au fauteuil de Jean-Jacques Gautier, il est reçu sous la coupole le 25 juin 1987 par Michel Droit.
Mort le 11 novembre 1995.