Né à Genève (Suisse), le 19 juillet 1829.
D'une famille française réfugiée en Suisse lors de la révocation de l'Édit de Nantes ; il se fit naturaliser français en 1880. Romancier, critique littéraire, publiciste, il signa quelquefois du pseudonyme G. Valbert, et collabora à la Revue des Deux Mondes ; ses meilleurs romans sont : le comte Kostia, Paule Méré, Prosper Randoce, l'Aventure de Ladislas Bolski, l'Idée de Jean Téterol, etc.
Il fut élu à l'Académie l'année qui suivit sa naturalisation, le 8 décembre 1881, en remplacement de Jules Dufaure et reçu par Ernest Renan le 25 mai 1882. Il fit partie de la Commission du Dictionnaire.
Mort le 1er juillet 1899.