Né à Provins, le 3 septembre 1611.
Secrétaire de Mazarin, secrétaire du cabinet de Louis XIV dont il imitait la signature au point que certains autographes du grand Roi pourraient être contestés ; président de la Chambre des Comptes de Paris en 1661. C’est grâce à son intervention auprès du roi que fut rendue l’ordonnance de 1667, en vertu de laquelle l’Académie dut être reçue avec les cours supérieures. Ce fut son titre pour être académicien, car il n’avait rien publié lorsqu’il fut admis le 2 décembre 1675 en remplacement de Conrart et reçu le 12 décembre par Régnier-Desmarais. Il fut du parti des anciens, et lorsqu’il s’agit de remplacer Colbert, il soutint la candidature de Boileau contre celle de La Fontaine ; il prononça des harangues académiques, fit un discours au roi, en 1679, sur la paix, et fut un des six premiers académiciens admis aux spectacles de la cour.
Mort le 6 janvier 1701.