Né à Rouen, en 1715.
Prédicateur ordinaire du Roi Louis XV, il prononça en 1750 le panégyrique de saint Louis.
Le 22 septembre 1755, il remplaça l'évêque Jean-François Boyer à l'Académie ; il fut élu, dit Collé, grâce à « l'ardeur scandaleuse » qu'apporta en sa faveur la duchesse de Chaulnes dont il était l'amant ; il peut être classé parmi les académiciens de boudoir. Il fut reçu par l'abbé Joseph Alary le 25 octobre ; il prononça au nom de l'Académie, les oraisons funèbres du Dauphin, de la Reine, de Louis XV et de Marie-Thérèse. Il avait été candidat lorsque d'Alembert fut élu par 14 voix, tandis qu'il n'en obtenait que 9. L'abbé de Boismont, à la séance solennelle de 1769 présenta au public l'abbé Poquelin, petit-neveu de Molière et fit au nom de l'Académie une sorte d'amende honorable à notre grand auteur comique ; il fut, avec l'abbé Millot, le seul ecclésiastique qui assista à la visite solennelle de Voltaire à l'Académie en 1778 ; le discours qu'il prononça lors de la réception de Target, Réflexions sur les assemblées littéraires, en 1785 provoqua un certain tumulte. Il fut l'ami des philosophes et de Mlle de Lespinasse.
Mort le 20 décembre 1786.