Né en 1618.
Il combattit Mazarin et proposa au parlement de lui appliquer un arrêt qui interdisait, sous peine de mort, le ministère à tout étranger. Premier président du parlement de Paris en 1678, il dut, plus tard, se démettre de cette fonction. « On s’aperçut, dit Saint-Simon, que Novion falsifiait les arrêts à la signature, longtemps avant qu’on osât s’en plaindre. »
Il n’avait aucun mérite littéraire et n’a produit aucune œuvre. Élu à l’Académie le 17 mars 1681 en remplacement de Patru, il fut reçu le 27 mars, et son discours de réception très court, fut absolument ridicule : Novion est une des plus grossières erreurs de l’Académie.
Il était directeur au moment de l’affaire Furetière ; il le convoqua chez lui avec les commissaires désignés par l’Académie, mais Furetière n’y vint pas.
Mort le 1er septembre 1693.