Né à Albi en 1622.
Avocat au parlement, fut l’un des modernes raillé par Boileau. Patronné par Chapelain pour le siège de Boisrobert, il fut battu par Segrais, mais, nommé à l’élection suivante, il remplaça Priézac en juin 1662 et fut reçu le même jour que Segrais, le 26 juin. Il partageait l’opinion de Huet que, si l’on ne tenait compte qu’une seule fois de toute idée nouvelle, tout ce qui a été écrit depuis le commencement du monde tiendrait en neuf ou dix volumes in-folio, c’est-à-dire qu’à leur insu tous les écrivains ne font que se ressouvenir ce qu’ils ont lu et sont tous les commentateurs et les traducteurs les uns des autres. Il a laissé des poésies, deux tragédies et une traduction de Jérusalem délivrée, le tout de peu de valeur littéraire. « Il écrit raisonnablement en prose française et non sans esprit. En prose, il est beaucoup au-dessus des médiocres, soit qu’il en fasse de son chef, soit qu’il traduise. » (Chapelain).
Mort le 8 décembre 1691.