Né à Paris, le 8 février 1822.
Il voyagea beaucoup, fut un des fondateurs de la Revue de Paris qui publia Mme Bovary et collabora à la Revue des Deux Mondes ; il a publié un certain nombre d'ouvrages, dont les meilleurs sont Paris, ses organes, ses fonctions, sa vie, en six volumes, et les Convulsions de Paris, en quatre volumes.
Il fut élu à l'Académie française le 26 février 1880 en remplacement de Saint-René Taillandier, et reçu le 23 décembre 1880 par Elme-Marie Caro. Maxime Du Camp fut l'ami des romantiques, de Gautier et de Flaubert. En 1860 il fit partie de l'expédition des Mille. Il attaqua l'Académie et demanda sa division en sections.
« J'ai dit, écrit-il, que l'Académie n'était plus de nos jours un corps littéraire. J'ai eu tort. J'aurais dû dire qu'elle est un corps essentiellement antilittéraire ; elle corrompt ou elle tue ». (Cf. une Causerie de Sainte-Beuve).
Mort le 8 février 1894.