Né au Mans, en 1594.
Conseiller du roi et son médecin ordinaire. Il était habile physionomiste et croyait aux sciences occultes ; il a laissé des ouvrages de philosophie et de médecine, ainsi qu’une traduction de la Physique d’Aristote. Il fut choisi pour occuper une des première places à l’Académie des Sciences, 1666. Élu à l’Académie française le 4 décembre 1634, il y prononça le septième discours : Que les Français sont les plus capables de tous les peuples, de la perfection de l’Éloquence, et l’éloge de Richelieu. Étant directeur en 1658, lors de la visite que la reine de Suède fit à l’Académie, ce fut lui qui complimenta cette princesse au nom de l’Académie.
« Il avait naturellement beaucoup d’éloquence, il était savant en toute sorte de littérature. » (abbé de La Chambre).
« C’est un excellent philosophe, et dont les écrits sont purs dans le langage, justes dans le dessein, soutenus dans les ornements, et subtils dans les raisonnements. » (Chapelain).
Mort le 29 décembre 1669.