Né à Savigny-les-Beaune (Côte-d’Or), le 13 décembre 1869.
Après des études chez les frères dans le Gers, sa région d’origine, Joseph de Pesquidoux fit son service militaire à Auch, dans le 9e régiment de chasseurs à cheval. Ayant obtenu le grade de maréchal des logis, il songeait à poursuivre sa carrière militaire, lorsque son père le rappela en Gascogne pour gérer le domaine familial du château de Pesquidoux. Il devait ainsi se consacrer à ses obligations de propriétaire terrien, tout en s’attelant à la rédaction d’ouvrages dans lesquels il décrivit avec une précision doublée d’un grand sens poétique les rites et les mystères de la vie rurale.
On peut citer parmi les titres qu’il a laissés : Chez nous, La Glèbe, Le Livre de raison, La Harde.
Joseph de Pesquidoux devait obtenir en 1927 le Grand Prix de Littérature de l’Académie française. Cette récompense couronnait un écrivain qui donnait, dans une œuvre résonnant parfois d’accents virgiliens, ses lettres de noblesse à la littérature régionaliste.
« Je n’ai tendu, écrivait-il, qu’à intéresser à la terre tant de désœuvrés qui y trouveraient occupation et profit, et à rattacher au sol tant d’autres qui la quittent, bien qu’ils en viennent. Et cela à mon avis, devient capital dans cette France qui est avant tout agricole ».
Joseph de Pesquidoux fut élu à l’Académie française le 2 juillet 1936, au fauteuil de Jacques Bainville, par 16 voix contre 10 à André Maurois et 2 à Jacques Bardoux. André Maurois a confié plus tard que cette élection lui semblait acquise, puisqu’il comptabilisait 25 promesses. L'influence du Maréchal Pétain fit pencher la balance en faveur de Joseph de Pesquidoux. Cette faveur du maréchal lui venait de ses états de service pendant la Première Guerre mondiale ; Joseph de Pesquidoux, avait en effet rejoint le front à l'âge de 45 ans, à la tête d'un escadron, comme lieutenant, et fut en 1916 cité à l'ordre de l'Armée.
C’est André Bellessort qui reçut Joseph de Pesquidoux, le 27 mai 1937.
Mort le 17 mars 1946.