Né à Dijon, le 25 août 1677.
Évêque de Soissons, aumônier de la Dauphine, archevêque de Sens. Conseiller d’État. Il est l’auteur d’une Histoire de Marie Alacoque ; partisan déterminé de la Bulle Unigenitus, il écrivit des traités de théologie et de controverse religieuse : il rencontra de violents adversaires.
Il fut péniblement élu à l’Académie française, le 14 juillet 1721, en remplacement de Marc-René d’Argenson et faillit, par le nombre des boules noires au deuxième scrutin, être exclu à jamais de l’Académie, où il fut reçu le 18 août 1721 par Roland Mallet. Par la suite il y exerça une influence très grande en faveur du parti religieux contre celui des philosophes ; il combattit fougueusement les candidatures de Montesquieu et de Voltaire et contribua à l’annulation de l’élection de La Bletterie. Il reçut Terrasson, Boyer, évêque de Mirepoix, La Chaussée, Marivaux et le duc de Nivernais.
Mort le 11 mai 1753.