Né à Essômes-sur-Marne (Aisne), le 4 novembre 1908.
Enfance et études à Dieppe (Seine-Maritime) où son père était pharmacien. Deux ans (4e et 5e) au lycée de Laon. Bachelier Latin-Langues-Philosophie à la Faculté des Lettres de Caen. Maître d’Internat à Étampes et à Châlons-sur-Marne. Rédacteur à L’Écho de Paris en 1934, puis Secrétaire de la Rédaction. Passe au même titre à L’Époque dès la fondation de ce journal. Y demeure jusqu’à la guerre. Prisonnier des Allemands jusqu’en 1941. Libéré en qualité d’infirmier. Donne de Paris au Figaro replié à Lyon des chroniques parisiennes et théâtrales qu’il signe « Le Boulevardier », jusqu’en 1942, date à laquelle Le Figaro cesse de paraître. N’écrit plus dans aucun journal jusqu’en 1944. A la Libération, est chargé par Pierre Brisson d’assurer la critique dramatique au Figaro.
Désigné ensuite par Édouard Bourdet, alors directeur des théâtres et de la musique, comme secrétaire général de la Comédie française ; occupe ce poste jusqu’en 1946, date à laquelle il doit abandonner ce surcroît de besogne dont ses occupations de critique ne lui permettent plus de se charger.
Grand prix de littérature de Monaco en 1970 pour l’ensemble de son œuvre.
Il est élu à l’Académie française le 15 juin 1972 au fauteuil de Louis Armand (38e) et reçu le 17 mai 1973 par Marcel Achard.
Mort le 20 avril 1986.