Né vers 1590 dans le Vivarais.
Lecteur de la reine Marguerite et pensionné sur le sceau par Séguier. Il fut le premier traducteur de la Jérusalem délivrée ; « son chef-d’œuvre est la traduction de Davila, mais il en a fait aussi plusieurs autres qui ne sont pas à mépriser... Dans tous ses ouvrages, son style est facile, naturel et français. » (Pellisson). Il fut admis à l’Académie avant le 13 mars 1634.
Il mourut de faim et de froid en 1650.