Né à Paris en 1595.
Avocat au parlement et au Conseil, précepteur du petit-fils de Séguier, le marquis Armand de Coislin, qui fut académicien ; il se disait aumônier du roi. Protégé de Séguier, il fut candidat au siège de Mainard, mais, apprenant la candidature de Pierre Corneille, il écrivit une Lettre à Messieurs de l’Académie pour les prier de lui préférer M. Corneille. Il fut élu à la vacance suivante, le 2 janvier 1648, en remplacement de Malleville.
Il publia une traduction des Fables d’Ésope, il écrivit des ouvrages religieux, des préfaces et remarques pour divers livres qu’il a publiés d’autres auteurs (Cf. Le Chancelier Séguier par Kerviler).
« Il était attaché à M. Le chancelier Séguier, et vraisemblablement, c’est ce qui lui facilita l’entrée à l’Académie, car du reste il paraît, à l’égard du style, n’avoir atteint que la médiocrité, même pour le temps où il vivait. » (d’Olivet).
« Tout ce qu’il a publié est au-dessous de la médiocrité. » (Chapelain).
Mort en 1675.