Né à Besançon, le 3 août 1839.
Issu d’une vieille famille franc-comtoise, Hippolyte Langlois était le fils d’un avocat du barreau de Besançon. Son grand-père maternel, ancien chef d’escadrons avait été le condisciple de Bonaparte à l’école de Brienne.
Après des études secondaires à Metz, Hippolyte Langlois entra à l’École polytechnique. Il était capitaine d’artillerie à Metz quand éclata la guerre de 1870.
Nommé professeur de tactique d’artillerie à l’École supérieure de guerre en 1885, il gravit avec aisance les échelons de la hiérarchie militaire, promu lieutenant-colonel en 1887, colonel en 1888, général de brigade en 1892, divisionnaire en 1898. Après avoir dirigé l’École de guerre de 1898 à 1901, il fut appelé à la tête du 20e corps d’armée à Nancy. En 1903 enfin, il devint membre du Conseil supérieur de la guerre.
Grand officier de la Légion d’honneur, soldat réputé, le général Langlois est l’auteur d’ouvrages théoriques (L’Artillerie de campagne en liaison avec les autres armes, Études sur le Terrain) et historiques (La Guerre turco-russe, La Guerre anglo-boer) qui firent, un temps, autorité.
Élu sénateur de Belfort en 1906, le général Langlois entra à l’Académie française le 9 février 1911. Il fut élu par 19 voix au troisième tour, au fauteuil du marquis Costa de Beauregard. Reçu le 15 juin 1911 par Émile Faguet, il ne devait siéger à l’Académie que quelques mois.
Mort le 12 février 1912.