Né à Paris, en 1709.
Aumônier du Roi, conseiller d’État, sous-précepteur des Enfants de France, c'est ce dernier titre qui lui valut d'être nommé à l'Académie le 14 mars 1763, en remplacement de Pierre de Marivaux ; Marmontel s'était effacé devant lui et fut élu à la vacance suivante. L'élection de Radonvilliers donna lieu à une manœuvre dirigée par l'abbé d'Olivet contre les philosophes, qui tourna à la confusion de ses auteurs. Il fut reçu par le cardinal de Luynes le 26 mars suivant ; il répondit aux discours de réception de Delille, Malesherbes et Ducis. Lorsqu'il reçut ce dernier, le discours de Radonvilliers provoqua des protestations. Il harangua le roi de Suède le 7 mars 1771. Il a laissé diverses œuvres en prose. « Il ne peut faire valoir en sa faveur que son poste à la cour. Aucun mérite de littérature ne milite pour lui. » (Bachaumont).
Il fut le premier académicien, mort avant la Révolution, qui ne fut pas remplacé. L'éloge que fit de lui le cardinal Maury en 1807 fut peu goûté du public.
Mort le 20 avril 1789.