Claude de L’ESTOILE Élu en 1634 au fauteuil 25

N°24
Auteur dramatique
Poète

Biographie

Né à Paris en 1602.

Son grand-père maternel, François de Montholon, avait été garde des Sceaux sous François 1er ; son père est l’auteur du célèbre journal sur les règnes de Henri III et Henri IV. Admis à l’Académie avant le 13 mars 1634, il prit part à l’examen des vers du Cid, et prononça le dixième discours : De l’excellence de la poésie et de la rareté des parfaits Poètes. Il était directeur à la mort de Richelieu ; il voulut supporter seul les frais du service funèbre pour le Cardinal, et rédigea son épitaphe ; ce fut lui qui demanda au chancelier Séguier d’accepter le protectorat de l’Académie, et qui le harangua après qu’il y eut consenti. Il fut l’un des cinq collaborateurs de Richelieu pour les Thuileries et l’Aveugle de Smyrne ; il a laissé deux pièces de théâtre, La Belle Esclave et L’Intrigue des Filous, et des poésies qui n’ont pas été réunies en volume. Il ne travaillait qu’à la chandelle et lisait ses vers à sa servante, comme le fit Malherbe et plus tard Molière, « pour connaître s’il avait bien réussi, croyant que les vers n’avaient pas leur entière perfection s’ils n’étaient remplis d’une certaine beauté qui se fait sentir aux personnes même les plus rudes et les plus grossières. » (Pellisson).

Mort en 1652.

Signature de Claude de L'Estoile

Discours et travaux académiques