Né à Paris, le 17 octobre 1639.
Abbé de Saint-Wilmer, aumônier de la duchesse d’Orléans, secrétaire général de la province de Languedoc, il était le fils d’une sage-femme ; officier, abbé, poète, auteur tragique médiocre, il fut lauréat de l’Académie, fréquenta Bossuet, Malézieu, Pellisson, et par eux, il devint précepteur de Mlle de Blois ; il fut reçu chez le duc et la duchesse du Maine, à la cour de Sceaux. « Il était auprès des princes ce qu’ils ont aimé de tout temps (même du nôtre) un mélange du poète et du bouffon. » (Sainte-Beuve, III).
Il remplaça, le 23 août 1698, à l’Académie l’abbé Claude Boyer et fut reçu par l’abbé Charles Boileau le 27 septembre 1698. « Homme sans éducation, sans fortune, sans étude, mais qui, par son bon sens, par ses talents, par sa bonne conduite, parvint à un rang distingué et dans les lettres et dans le monde. » (d’Olivet).
Il reçut l’abbé Gédoyn.
Mort le 20 novembre 1719.