Né à Riom, le 7 septembre 1671.
Professeur à Chartres, fréquenta les salons de Mmes de Ferriol et de Tencin ; il dut à leur protection d’être élu à l’Académie contre Rémond, introducteur des ambassadeurs et protégé du duc d’Orléans.
Il remplaça, le 1er décembre 1712, l’abbé Paul Tallemant et fut reçu par Régnier-Desmarais le 22 décembre 1712. Il était un des habitués des cafés Procope et de la veuve Laurent ; il reçut le duc P.-H. de Saint-Aignan et Surian. Il a laissé quatre tragédies médiocres imitées de Racine, des opéras, des poésies, le tout formant quatre volumes in-12. La Motte plaçait ses opéras immédiatement après ceux de Quinault.
« Il a réussi, à l’aide du musicien, dans quelques opéras qui sont moins mauvais que ses tragédies. » (Voltaire). Il fut de l’Académie des Inscriptions.
Mort le 21 février 1748.