Marguerite YOURCENAR Élue en 1980 au fauteuil 3

N°662
Commandeur de la Légion d’honneur
Officier de l’ordre national du Mérite
Officier de l’ordre de Léopold de Belgique
Essayiste
Poète
Romancier

Biographie

Née à Bruxelles (Belgique), le 8 juin 1903.

Fille de Michel de Crayencour et de Fernande de Cartier de Marchienne.

Premières années à Lille, 26, rue du Marais et au Mont Noir, par Bailleul.

Éducation strictement privée. Adolescence dans le Midi de la France ; longs séjours à l’étranger. Réside depuis 1950 à Petite Plaisance, dans l’île des Monts-Déserts (Mount Desert Island).

Élue à titre de membre étranger à l’Académie belge de Langue et de Littérature françaises en 1971. Plusieurs doctorats honoris causa aux États-Unis.

Élue à l’Académie française, au fauteuil de Roger Caillois, le 6 mars 1980 (3e fauteuil) et reçue sous la coupole le 22 janvier 1981 par Jean d’Ormesson.

Morte le 17 décembre 1987 à Mount Desert (États-Unis).

Signature de Marguerite Yourcenar

Œuvres

1921 Le jardin des chimères

1922 Les dieux ne sont pas morts

1929 Alexis ou le traité du vain combat

1931 La nouvelle Eurydice (épuisé) (Grasset)

1932 Le dialogue dans le marécage

1932 Pindare (Grasset)

1934 Denier du rêve

1934 La mort conduit l’attelage (Gallimard)

1936 Feux

1938 Les Songes et les Sorts (Gallimard)

1938 Nouvelles orientales (Gallimard)

1939 Le coup de grâce

1942 Le mystère d’Alceste

1943 La petite Sirène

1947 Ce que Maisie savait, d’Henry James (Robert Laffont)

1951 Mémoires d’Hadrien

1954 Électre ou la chute des masques

1956 Les charités d’Alcippe (La Flûte enchantée)

1958 Présentation critique de Constantin Cavafy (Gallimard)

1961 Rendre à César

1962 Qui n’a pas son Minotaure ?

1963 Sous bénéfice d’inventaire (Gallimard)

1964 Fleuve profond, sombre rivière, “Negro Spirituals” (Gallimard)

1968 L’œuvre au noir (Gallimard)

1969 Présentation critique d’Hortense Flexner (Gallimard)

1971 Mémoires d’Hadrien (Gallimard)

1971 Théâtre I : Rendre à César. La petite sirène. Le dialogue dans le marécage (Gallimard)

1971 Théâtre II : Électre ou la chute des masques. Le mystère d’Alceste. Qui n’a pas son Minotaure ? (Gallimard)

1971 Alexis ou le traité du vain combat (Gallimard)

1971 Le coup de grâce (Gallimard)

1972 Denier du rêve (Gallimard)

1973 Feux (Gallimard)

1974 Les Vagues, de Virginia Woolf (Stock)

1974 Le labyrinthe du monde, I : Souvenirs pieux (Gallimard)

1977 Le labyrinthe du monde, II : Archives du Nord (Gallimard)

1979 Comment Wang-Fô fut sauvé (Gallimard)

1979 La Couronne et la Lyre (poètes grecs) (Gallimard)

1981 Mishima ou la vision du vide

1981 Anna, soror (Gallimard)

1982 Notre Dame des hirondelles (Gallimard)

1982 Comme l’eau qui coule (Un homme obscur ; Anna soror; Une belle matinée)

1983 Le temps, ce grand sculpteur

1984 Blues and Gospels (Gallimard)

1984 Blues et gospels

1984 Cinq nôs modernes, de Yukio Mishima, avec Jun Shiragi

1985 Un homme obscur. Une belle matinée (Gallimard)

1986 Les trente-trois noms de Dieu

1987 La voix des choses

Discours et travaux académiques

Mot attribué lors de l’installation

Follet :

adj. XIIe siècle. Dérivé de fol.
☆1. Fam. et plaisant. D'une aimable extravagance. Cet enfant est bien follet. Subst. Une gentille follette. Par anal. et plaisant. Un vent follet. Spécialt. Esprit follet ou, subst., follet, lutin familier, plus espiègle que malfaisant.
☆2. Par ext. Qui voltige de côté et d'autre. Cheveux follets, légers, indociles, capricieux. Spécialt. Feu follet, se dit d'une flamme légère et fugitive apparaissant sur les marais, dans les cimetières, produite par l'inflammation des gaz que dégagent les matières organiques en décomposition. Par anal. Fam. C'est un feu follet, un vrai feu follet, se dit d'une personne vive, toujours en mouvement ou, péj., qui ne fixe ni ses actions ni son esprit.