L’épidémie de coronavirus a touché notre pays, comme beaucoup d’autres. La presse et le gouvernement s’efforcent de donner toutes les informations utiles en évitant de créer des vagues de panique. Mais à côté du virus, et plus vite que lui, s’est répandu un anglicisme sur l’utilité duquel on peut légitimement s’interroger, le mot cluster. Les dictionnaires bilingues indiquent que ce mot a, entre autres sens (parmi lesquels celui de « bouquet »), ceux d’« amas », d’« agglomérat », de « groupe », auxquels on pourrait adjoindre des synonymes comme « agrégat » ou « foyer ». On recommandera donc vivement l’usage de l’une ou l’autre de ces formes si l’on veut s’adresser à des francophones, plutôt qu’un terme étranger, forcément moins bien compris.