Dans une langue parlée relâchée, la formule un de ces, nous dit Grevisse, « joue le rôle d’un adjectif marquant le haut degré, et la valeur primitive de de ces est si bien affaiblie que le substantif reste au singulier malgré son environnement syntaxique ». On entend ainsi souvent : J’ai un de ces mal de tête. Il s’agit là d’un tour qu’il faut essayer de proscrire dans une langue soignée et cela devient une obligation si le nom introduit par un de ces est suivi d’un complément ou d’une relative. Si donc on peut dire familièrement J’ai un de ces mal de tête, on doit dire J’ai un de ces maux de tête à hurler, un de ces maux de tête qui vous couchent un homme.
On dit |
On ne dit pas |
J’ai vu un de ces chevaux qui vous font aimer l’équitation Ils avaient un de ces arsenaux qui imposent le respect
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J’ai vu un de ces cheval qui vous font aimer l’équitation Ils avaient un de ces arsenal qui imposent le respect
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