Ne pas omettre de faire les liaisons est une marque de correction et d’élégance, mais il ne faut pas que la crainte d’oublier quelqu’une d’entre elles pousse à en faire qui ne soient pas légitimes. On rappellera donc que, quand un mot se termine par une voyelle, il ne se lie pas au mot suivant. Il existe quelques cas où, pour des raisons d’euphonie, l’usage a créé des consonnes de transition. On dit, et on écrit, ainsi : manges-en, vas-y, comment va-t-elle ou, familièrement, entre quat’z-yeux. Mais, en dehors de ces cas, si la voyelle finale est un e elle s’élide devant une autre voyelle ou un h muet et, si c’en est une autre, le hiatus est maintenu.
on dit |
on ne dit pas |
J’ai lavé quatre assiettes Il va à la pêche |
J’ai lavé quatre z-assiettes Il va-t-à la pêche |