L’adjectif perfectible a été créé par Voltaire qui l’employa d’abord dans l’introduction de son Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, paru en 1756. Cet adjectif, dérivé savant du latin perfectus, « accompli, parfait », a pour lui deux siècles et demi d’existence et un père prestigieux dans le monde des lettres. C’est donc lui que l’on emploie quand on veut dire que telle ou telle chose peut-être perfectionnée. On se gardera bien de substituer à perfectible le néologisme inutile perfectionnable, que l’on commence à entendre ici ou là.
on dit |
on ne dit pas |
Son jeu est de qualité, mais il est encore perfectible L’homme est un être perfectible |
Son jeu est de qualité, mais il est encore perfectionnable L’homme est un être perfectionnable |