Dans certaines prépositions et conjonctions de subordination, certains pronoms et certains articles, la voyelle finale s’élide quand le mot qui suit commence par une voyelle ou un h muet : un livre d’histoire, je sais qu’il viendra, il l’aime, l’orange. Ce phénomène est indépendant de la nature du mot qui suit : il convient de faire l’élision même quand ce mot est un nom propre. On dira ainsi le livre d’Antoine et non le livre de Antoine. Les quelques cas où l’usage hésite sont ceux où ledit nom propre – mais le problème est le même avec un nom commun – commence par un h dont on ne sait s’il est muet ou aspiré ; ainsi il arrive que le h initial d’un même nom soit muet en français et aspiré dans une langue étrangère. Si l’on doit dire Le cheval blanc d’Henri IV, on peut dire Les six femmes d’Henri VIII ou de Henri VIII. Et on trouve aussi, chez les meilleurs écrivains, de Hanoï et d’Hanoï, de Hitler et d’Hitler.
on dit |
on ne dit pas |
Les prouesses d’Hector Le médecin qu’Albert a consulté Un film d’Arnaud Desplechin |
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