Ces deux maladies ont à voir avec les perroquets, ou plutôt avec leur nom grec, psittakos. La forme psittacisme, que l’on doit à Leibnitz, est la plus ancienne. C’est le fait de reprendre des mots ou des phrases sans les comprendre ou de tenir des propos vides de sens. La seconde, psittacose, apparaît à la fin du xixesiècle et désigne une maladie contagieuse des perruches et des perroquets, transmissible à l’homme, et à d’autres mammifères, puisque voir son chien mordu par un perroquet arracha à un célèbre reporter ce cri d’inquiétude : « Milou, malheureux ! as-tu songé à la psittacose ? »