À la pauvre préposition sur, on demande beaucoup, et sans doute beaucoup trop. Elle sert en effet, entre autres fonctions, à introduire des compléments qui amènent des précisions géographiques ou temporelles, qui signalent un rapport ou une relation de dépendance. Mais cette polyvalence fait qu’on la considère parfois comme une préposition universelle pouvant aussi servir de présentatif ou introduire un élément constituant une hypothèse. Ainsi entend-on de plus en plus des tours comme On est sur un grand vin quand Il s’agit d’un grand vin, voilà un grand vin » seraient préférables, ou On part sur un incendie criminel, quand On suppose qu’il s’agit d’un incendie criminel, tout porte à croire qu’il s’agit d’un incendie criminel seraient de meilleure langue.