Le nom déficit, qui nous vient du latin deficere, « faire défaut », s’emploie dans la langue des finances et de la médecine. On parlera ainsi du déficit de la balance commerciale quand le montant des importations excède celui des exportations, ou de déficit immunitaire pour évoquer la diminution ou la disparition de la résistance d’un individu face aux agressions microbiennes, virales, etc. On évitera d’étendre l’emploi de ce nom en dehors de ces domaines spécialisés, et l’on ne parlera pas plus de déficit communicationnel pour souligner un défaut de communication que l’on ne dira que telle personnalité souffre d’un déficit de popularité pour dire qu’elle est peu populaire. Le français peut rendre cette idée avec des termes comme manque, absence, déficience, etc., qu’il serait dommage de laisser inemployés.
on dit |
on ne dit pas |
On déplore un manque d’autorité Il n’est pas assez populaire |
On déplore un déficit d’autorité Il souffre d’un déficit de popularité |