On lit, dans le Dictionnaire de l’Académie française, à l’article Quoi : « Aux tournures familières “C’est quoi ?”, “Tu veux quoi ?”, on préfèrera les tournures “Qu’est-ce ?”, “Que veux-tu ?”. » Cela devrait aller sans dire, mais il semble cependant bon de le rappeler. On évitera également de faire de C’est quoi suivi d’un nom une amorce servant à introduire un sujet de débat quelconque ou à amener un interlocuteur à préciser sa position sur tel ou tel point, tic de langage que l’on entend trop souvent dans les médias : C’est quoi la politique ? C’est quoi le sport ? N’est pas Socrate qui veut, et on laissera à ce dernier cette forme de maïeutique.