La langue classique admettait l’emploi du pronom relatif dont pour reprendre un nom ou un pronom précédé de la préposition de. On lit ainsi dans Les Amants magnifiques de Molière Ce n’est pas de vous, madame, dont il est amoureux. Mais, aujourd’hui, l’usage et la grammaire condamnent cette tournure puisque dont est l’équivalent de « de qui, de quoi » et qu’il convient donc de ne pas employer ce pronom relatif pour reprendre un nom ou un pronom déjà introduit par la préposition de. C’est donc un pléonasme et une faute de français que de dire C’est de cette affaire dont je vous parle. On doit dire C’est l’affaire dont je vous parle ou C’est de cette affaire que je vous parle.
On dit |
On ne dit pas |
C’est le poème dont je me souviens le mieux ou C’est de ce poème que je me souviens le mieux |
C’est de ce poème dont je me souviens le mieux |