En français, le verbe célébrer peut se construire sans complément quand il s’emploie dans la langue de la liturgie. On dit ainsi le prêtre célèbre un mariage, des funérailles, célèbre la messe mais aussi, parfois, le prêtre célèbre. Mais quand on emploie célébrer pour dire que l’on marque avec éclat un évènement ou le souvenir d’un évènement, il est nécessaire de lui adjoindre un complément d’objet direct. On ne dira donc pas, même si cela commence à s’entendre ici ou là, sans doute sous l’influence de l’anglais to celebrate qui, lui, ne réclame pas obligatoirement un complément, « après sa victoire, il a tenu à célébrer », mais, bel et bien, « il a tenu à célébrer, à fêter sa victoire ».