Depuis longtemps déjà, la proximité phonétique entre les formes de futur et de conditionnel des verbes être et savoir entraîne des confusions : on entend et on lit trop souvent je vous serais gré au lieu de je vous saurais gré. Mais, récemment, cette erreur s’est aussi étendue à la construction du verbe savoir suivi d’un infinitif. Si cette faute ne se rencontre ni au présent ni à l’imparfait, on commence malheureusement à entendre, et aussi à lire, pour Cela ne saurait tarder, des phrases comme Cela ne serait tarder, phrases qu’il convient de bannir à toute force.
On dit |
On ne dit pas |
Bon sang ne saurait mentir En espérant que ma demande saura retenir votre attention… |
Bon sang ne serait mentir En espérant que ma demande sera retenir votre attention… |