Car et en effet, conjonction et locution de coordination, servent l’une et l’autre à introduire une proposition expliquant la proposition précédente : Il n’est pas venu car il pleuvait. Ses succès sont mérités : en effet il travaille beaucoup. Ces deux outils coordonnants ayant le même sens, il convient de ne pas les juxtaposer, mais de choisir l’un ou l’autre. Cette remarque ne vaut bien sûr plus si en effet est employé comme locution adverbiale avec son sens premier de « dans la réalité, dans les faits » : Je connais bien le problème car, en effet, j’y ai été confrontée.
on dit |
on ne dit pas |
Il est resté chez lui car il était malade |
Il est resté chez lui car en effet il était malade |
Nous devons vous remercier, en effet vous nous avez beaucoup aidés |
Nous devons vous remercier car en effet vous nous avez beaucoup aidés |