Les propositions subordonnées complétives, en particulier celles qui sont compléments d’objet, sont fort utiles et fort en usage dans notre langue. Il faut néanmoins veiller à ne pas en abuser de peur d’alourdir le propos et de négliger des tours où ces complétives seraient avantageusement remplacées par un nom. Ainsi, à une phrase comme Cette situation a abouti à ce que la pauvreté s’accroisse, qui est certes correcte, on pourra préférer la forme plus légère Cette situation a abouti à un accroissement de la pauvreté.