Troisième centenaire de la naissance de Mme de Sévigné
DISCOURS
PRONONCÉ PAR
M. HENRY BORDEAUX
MEMBRE DE L’ACADÉMIE
AU NOM DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
MESSIEURS,
Écoutons-la. Arrachant dans le séjour céleste, une plume à quelque ange de passage, elle n’a pu se tenir d’informer sa fille :
« C’est mon unique plaisir de vous écrire », dit-elle à peu près à Mme de Grignan, « même aujourd’hui que je ne suis qu’une âme bien privée de son pauvre corps, et que je ne suis pas assurée de votre absence, qui me permettait tant d’effusions agréables et tristes. Savez-vous que nos amis, qui sont nombreux, et bien plus que nous ne pouvions l’imaginer, et recrutés parfois un peu à l’aventure, ont mené sur la terre un grand tapage à la Carnavalette où je fus tirée à quatre femmes avec un grand éclat — et quand donc avons-nous à la Cour entendu louer un beauté à la mode par quatre de ses rivales ? mais vous me rappelleriez, ma pauvre bonne, si je l’oubliais, que je suis morte, ce qui explique bien des choses — et les voici qui pensent recommencer dans cette abbaye de Livry qui n’existe plus, mais où ils soutiennent que j’ai passé mon enfance avec ce bon abbé de Coulanges qui ne fut jamais mon tuteur. Quelle joie, ma belle comtesse, de les voir en chœur devant une espèce de mur qu’ils appellent aujourd’hui une fabrique, entourant un confrère de Chapelain et de mon cher Ménage, revêtu d’un habit brodé que nous ne vîmes jamais sur le dos de ces Messieurs de l’Académie, et me tournant un compliment qui n’est même pas en petits vers, comme c’était l’usage dans notre monde ! Quelle joie, mais aussi quelle amertume ! Cette jolie abbaye de Livry que j’admirais toujours comme si je ne l’avais jamais vue, la chapelle où j’allais entendre les offices tristes de la Semaine Sainte, notre petite terrasse et ma chambre dont la croisée donnait sur les jardins, les grands ormes d’un si beau vert au printemps et tout remplis du bruit des oiseaux, et dont les feuilles picotées changent de couleur en automne et composent un brocart d’or riche et magnifique, tout cela n’est plus. Le dernier chêne qui restait, sur le chemin de l’abbaye, qui, de mon temps, avait bien déjà deux cents ans, dans le bois que nous appelions Bois de la Mare aux orties, à cause de la pièce d’eau proche l’église, a été abattu hier encore. Il n’y a plus ni demeure, ni parc, ni arbres, ni personne. C’est une jolie solitude. Que peuvent-ils bien y rencontrer ? »...
Convenons que la divine marquise a quelque raison de se moquer de nous. L’Hôtel Carnavalet, qui fut sa résidence parisienne, est devenue un musée charmant, où le conservateur réunissait, il y a deux mois, les souvenirs les plus évocateurs de son passé, et notamment une série de portraits où elle souriait à différents âges. Le château et le parc des Rochers, en Bretagne, conservés par la piété de ses arrière-neveux, sont presque intacts. Un acte de 1688, qui nous en donne la description pourrait aujourd’hui servir d’inventaire. C’est un manoir, y est-il expliqué, avec de très beaux et grands bâtiments, grosses tours et tourelles, défenses, canonnières et fortifications, entouré de jardins, de vergers, de bois de haute futaie avec de magnifiques allées, et des moulins, et des terres, et des métairies. Sans doute, les défenses ont disparu, et les arbres ont été remplacés. Il y a plus de taillis que de hautes futaies. Mais le dessin des allées est encore le même. Voici la Solitaire, la Royale, l’Infinie, et voici l’Humeur de ma mère et l’Humeur de ma fille, qui, étant parallèles, ne peuvent se rencontrer. A l’entrée du parc, se trouve le fameux écho. Les Rochers, Carnavalet sont encore peuplés de la voix et du rire de Mme de Sévigné. Mais, ici, comment parviendrons-nous à l’évoquer ?
L’histoire de l’abbaye de Livry mérite d’être contée ([1]), quand ce ne serait que pour montrer que l’oubli du passé est mauvais conseiller. Fondée à la fin du XIIe siècle, sous Philippe-Auguste, sur le tombeau de Thibaut de Garlande, elle était desservie par des chanoines réguliers de Saint‑Augustin, tirés du Monastère de Saint-Vincent de Senlis, et dont la règle exigeait l’union des cœurs et la communauté des biens. Cette règle prévoyait aussi bien la fuite du monde que la qualité et la quantité de la nourriture, le soin des malades, le vêtement. Au XVIIe siècle, l’abbé de Coulanges, celui que Mme de Sévigné appelle le bien bon, restaura la chapelle, aménagea les appartements, les jardins, le parc, les eaux. Par surcroît, il restaura les finances de la marquise. La Révolution dispersa les religieux et vendit les biens ecclésiastiques aux enchères. Parmi les divers propriétaires qui en acquirent des lots, quelques-uns ont laissé un nom : le comte Dillon, l’amiral Jacob. Les sœurs de la Délivrande de Caen s’y installèrent en 1868. En 1870, les Allemands en saccagèrent les arbres. Ils n’ont pas perdu, nous le savons, le goût de détruire. Puis, les Assomptionnistes, en 1886, reprirent l’abbaye et le domaine, et y firent de grandes améliorations. De nouveau confisqués par l’État en 1902, qu’allaient devenir le domaine et l’abbaye ? Alors commence la période incertaine et néfaste. Pendant huit ans, non utilisés, ils périclitent. En 1910, un aventurier austro-mexicain, le docteur Paumgarten, les achète à bon compte, à trop bon compte, sans doute pour aider le milliard des congrégations à se volatiliser. La guerre éclate : Livry est mis sous séquestre, en raison de la nationalité autrichienne du propriétaire. Il sert de caserne aux troupes de passage, puis, les soldats partis, raconte le dernier historien de l’abbaye, M. Midol. « une troupe d’indésirables — plus de cent — vint y chercher asile avec une suite d’animaux de tous poils. Aussi, pour éviter ou retarder leur expulsion, se considérant les maîtres de la place, ils brûlèrent les barrières, les parquets, les portes et les fenêtres ; pour les faire évacuer de ces bâtiments en ruines, on dut avoir recours à la gendarmerie ([2]) ». Tels furent les nouveaux successeurs de Mme de Sévigné, Mais, en 1921, le docteur Paumgarten, autrichien, est devenu mexicain et réclame sa propriété ; il l’obtient, le temps de revendre ce qu’il avait acheté 234.000 francs, pour 700.000 francs, à des marchands de biens qui le revendent eux-mêmes, en deux lots, plus d’un million. L’Abbaye de Livry est aujourd’hui une fabrique de plumes et de crayons. Mais on y fabriquera des plumes Sévigné.
Il ne reste à peu près rien des anciens bâtiments, ni du parc. En vain la Commission des antiquités de Seine-et-Oise avait-elle tenté, soutenue par quelques journaux, de sauver quelque chose d’un vieil édifice français que la Correspondance de la Marquise avait rendu célèbre, et d’en obtenir le classement historique. Son intervention tardive se heurta à l’incurie, au laisser-aller, à l’oubli du passé. Ainsi pouvons-nous pleurer, ici, sur la mort des arbres et des pierres.
Mais voici que les érudits ont, eux aussi, fait œuvre de destruction. Ils sont venus à bout d’une légende. Cette légende voulait que Marie de Rabutin-Chantal, la future marquise de Sévigné, orpheline de père à un an et de mère à sept ans, eût été élevée par son oncle et tuteur, l’abbé de Coulanges, dans l’abbaye de Livry. « On a tout dit sur Mme de Sévigné », écrivait Sainte-Beuve en 1829. II n’eût pas écrit cette phrase au temps des Lundis, quand il fut devenu le plus grand critique du XIX° siècle. Car il avait appris, alors, que l’homme est inépuisable et qu’on n’a jamais tout dit sur personne. Donc, voici que deux érudits, M. Gérard Gally ([3]) et M. Jean Lemoine ([4]), nous apportent aujourd’hui, sur l’enfance de Mme de Sévigné, des lumières nouvelles. Sa vie est, en apparence, pathétique jusqu’à la cruauté. Orpheline de bonne heure — son père tué par les Anglais, sa mère décédée en pleine jeunesse, — malheureuse en mariage — un mari brillant, mais coureur et tué en duel pour les beaux yeux d’une autre femme, Mme°de Gondran, dite la belle Lolo, — veuve à vingt-quatre ans, se consacrant toute à l’éducation de sa fille et de son fils, — Mme de Grignan partie pour la Provence et répondant sans enthousiasme à l’exaltation maternelle, — tout cela compose une trame assez triste qui n’explique guère sa gaîté, son entrain, sa bonne humeur, son courage. Nous en avons maintenant l’explication. Au fond, ne sommes-nous pas, dans la vie, ce que l’enfance nous a faits ? — Prenez la vie de tous les révoltés, assurait un grand psychologue : vous y trouverez toujours une enfance heurtée ou tragique. — Avoir connu le bonheur, enfant, c’est emmagasiner de la force et de la lumière pour le reste de ses jours. Or, la petite Rabutin-Chantal eut une enfance tout illuminée. Sans doute perdit-elle ses parents toute petite, mais précisément trop tôt pour évaluer leur perte. Par manière de compensation, elle fut gâtée par ses grands-parents, les Coulanges, et aussi par la baronne de Chantal, mais oui ! sainte Jeanne de Chantal, qui ne fut pas du tout la femme sévère et rébarbative qu’une fausse légende encore a accoutumé de représenter, et surtout elle fut adoptée par son oncle Philippe de Coulanges, et par la délicieuse femme de celui-ci, Marie Le Fèvre d’Ormesson, qui l’éleva avec ses propres enfants. « Jamais il ne fut une jeunesse si riante que la nôtre, de toutes les façons », écrira plus tard Mme de Sévigné. Elle s’esbaudit avec ses cousins et cousines, non pas à Livry, où l’abbé de Coulanges, qui n’était d’ailleurs pas son tuteur, ne résidait pas encore, mais à Sucy-en-Brie, où elle connut la nature et vécut en petite campagnarde, en sauvageonne indépendante qu’on ne contrarie pas pour des riens, comme à la ville. Les Coulanges et les Frémyot s’entendirent pour manier doucement cette belle enfant qui annonçait les plus heureuses dispositions et dont une éducation trop contrainte eût risqué de briser l’harmonieux développement. Elle doit tout aux Frémyot et aux Coulanges, rien aux Rabutin. Rien ? en est-on bien sûr ? Bussy-Rabutin, l’auteur à scandales de l’Histoire amoureuse des Gaules, a tracé de son père, Celse Bénigne, baron de Rabutin-Chantal, ce portrait : « Il était extrêmement enjoué. Il y avait un tour, à tout ce qu’il disait, qui réjouissait les gens ; mais ce n’était pas seulement par là qu’il plaisait : c’était encore par l’air et par la grâce dont il disait les choses : tout jouait en lui. » Tout jouait en lui. Mais c’est de la fille qu’il conviendra de dire : tout jouait en elle. Mme de Sévigné héritera de son père cette grâce, cet air et cet enjouement qui plaisaient à tout le monde. Les Coulange et les Frémyot ne serviront qu’à assurer le triomphe de cette Rabutin.
Mais, dans toute cette belle aventure, qu’est devenue la part de Livry ? Livry n’est plus, et Marie de Rabutin n’y a pas joué enfant. Alors, pourquoi sommes-nous ici ? Rassurez-vous, Messieurs, la part de Livry est encore assez belle, et ce n’est pas en vain que nous sommes réunis, en ce jour de mai. La Société historique du Raincy, qui a pris l’initiative de cette commémoration, comme les Académies de Savoie, de Dijon et de Mâcon avaient pris l’initiative de célébrer, à leurs dates, la mémoire de Joseph de Maistre, de Bossuet, de Lamartine, ne nous a pas convoqués en vain. Lamartine n’a pas vécu au bord du lac du Bourget ; il n’a fait qu’y passer, et l’on continue d’y venir en pèlerinage. Quelques strophes lui ont suffi pour désigner ses rives à notre souvenir. La prose de Mme de Sévigné a la puissance du vers. A elle aussi, il aura suffi de quelques strophes — car ses phrases ont assez de rythme et de cadence pour être ainsi qualifiées, — il aura suffi de quelques strophes de la correspondance, pour que Livry représente à nos yeux une image aussi durable que la langue française. C’est le sort merveilleux des enchanteurs. Tout le monde a déjà passé où ils vont passer. Livry et le lac du Bourget sont des lieux connus et classés. Mme de Sévigné vient se recueillir à Livry, Lamartine rencontre à Aix Mme Charles, et voici qu’une beauté nouvelle décore tout à coup un vieux parc et l’intérieur d’une abbaye, au bord de Paris la grand’ville, ou les arbres penchés sur l’eau d’un lac savoyard.
Mme de Sévigné approche de la cinquantaine — mais elle est demeurée et restera longtemps encore une belle blonde au teint coloré — quand elle vient, la Semaine Sainte, à Livry, se retirer du bruit et du monde, et se soumettre à une bonne hygiène physique et morale : pour le physique, elle se condamne à jeûner et marcher, sans doute afin de ne pas engraisser, à quoi elle avait tendance ; et pour le moral, elle ira jusqu’à s’ennuyer pour l’amour de Dieu, « J’ai trouvé de la douceur », écrit-elle à Mme de Grignan, dans la tristesse que j’ai eue ici, une grande solitude, un grand silence, un office triste, des ténèbres chantées avec dévotion, un jeûne canonique et une beauté dans ces jardins dont vous seriez charmée ([5])... » Elle y revient un peu plus tard, à la fin d’avril, et elle y trouve tout le triomphe du mois de mai : « Le rossignol, le coucou, la fauvette ont ouvert le printemps dans nos forêts ([6]). »
Livry, l’hiver, n’est pas moins beau par le soleil, avec ses arbres « parés de perles et de cristaux ([7]) ». Mais, décidément, le mois de mai l’emporte sur tous les autres : « La beauté de Livry, écrit-elle le 30 mai (1672) à sa belle Provençale, est au-dessus de tout ce que vous avez vu, les arbres sont d’un vert admirable, tout est plein de chèvrefeuilles. Cette odeur ne m’a point encore dégoûtée, mais vous méprisez bien nos petits buissons auprès de vos forêts d’orangers... » Puis, elle raconte, avec sa verve coutumière, l’histoire de Mme Paul, la veuve du jardinier, qui s’amourache d’un grand benêt de vingt-cinq, vingt-six ans, qu’elle avait pris pour bêcher. Le garçon l’épouse et la bat comme plâtre. En outre, il fait la cour à la fille qui est femme de chambre chez Mme de Sévigné. Celle-ci emmène en hâte la servante, pour empêcher « de couper l’herbe sous le pied de sa mère ».
L’automne, à Livry, n’est pas sans charmes non plus. Il vaut presque le printemps. « Je fus, avant-hier, écrit-elle le 6 septembre (1676), toute seule à Livry, me promener délicieusement avec la lune, il n’y avait aucun serein. J’y fus depuis six heures du soir jusqu’à minuit et me suis trouvée bien de cette petite équipée. Je devais bien cet adieu à la belle Diane et à l’aimable abbaye. » Voyez-vous les extravagances nocturnes de cette rhumatisante. Il y a de la grande amoureuse chez Mme de Sévigné, mais sa fille et la campagne ont épuisé ses transports.
Livry est aussi un lieu de réunion où l’on cause, où l’on dîne, et fort bien, en aimable compagnie. Car il faut un bon cuisinier pour attiser la conversation. Cependant, la marquise, qui paraît aimer tant la vie de société, s’en passe avec une aisance surprenante. Écoutons-la, le 11 septembre (1676), à Livry : « Je me trouve ravie d’y être toute seule. Je me promène, j’ai des livres, j’ai de l’ouvrage, j’ai l’église enfin. J’en demande pardon à la compagnie qui doit me revenir, je me passe d’elle à merveille. » On s’est beaucoup trompé sur Mme de Sévigné, et notamment Jules Lemaître, qui en a fait une snobinette uniquement friande des potins de la cour. Au contraire, elle a un esprit et un cœur vigoureux, capables de recueillement et de solitude, et, si le monde l’amuse, elle ne subit son influence que dans les petites choses. Dans les grandes, qu’il s’agisse de défendre Fouquet, son ami, ou de reconnaître le mérite de Turenne, elle ne prend conseil que d’elle-même.
Livry avait l’avantage d’être près de Paris, tandis que les Rochers exigeaient un long voyage. Ainsi pouvait-elle s’y rendre en toute saison. Nous l’avons entendue célébrer l’hiver, le printemps, et l’automne commençante. Elle y viendra en novembre dire adieu à ses chères feuilles, dont les tons de cuivre et d’or l’enchantent. « Elles sont encore aux arbres », écrira-t-elle ([8]), « elles n’ont fait que changer de couleur ; au lieu d’être vertes, elles sont aurore, et de tant de sortes d’aurores que cela compose un brocart d’or riche et magnifique que nous voulons trouver plus beau que du vert, quand ce ne serait que pour changer. » Car elle prend en pitié la Provence où les arbres ne changent pas, et cette persévérance est ennuyeuse : il faut du changement et « il vaut mieux reverdir que d’être toujours vert ». Mme de Sévigné est le poète des feuilles — des feuilles naissantes, au vert adorable, du printemps, et des feuilles mourantes qui ne tiennent plus aux arbres que par l’indulgence de l’air délicat.
Ainsi, vous voyez, Messieurs, que Livry est demeuré, malgré ses avatars, la propriété de Mme de Sévigné, Livry même sans abbaye, sans arbres, sans jardins, Livry abandonné par l’État qui pouvait en faire, après le départ des Assomptionnistes, un asile de vieillards, un hôpital, une école ménagère, un de ces établissements de charité, enfin, que les ordres religieux ont excellé à créer et qui permettent la conservation des grands édifices et des parcs de plaisance, Livry dépouillé par la vie moderne et achevé par l’industrie, Livry dont les deux syllabes traverseront pourtant les âges, portées par la prose ailée de ce poète des feuilles et de la paix des campagnes de France...
[1] Livry et son abbaye, recherches historiques par l’abbé A.-.E. Genty, officier d’Académie (Société anonyme de publications périodiques, 13, quai Voltaire, 1898).
[2] L’Abbaye de Livry, son agonie, ses derniers propriétaires, par D. Midol (Société historique du Raincy, 1926).
[3] L’enfance et la jeunesse heureuse de Madame de Sévigné, par Gérard Gally (Editions Spes, 1926).
[4] Madame de Sévigné, sa famille et ses amis, d’après des documents inédits. — I. Les Origines. Enfance et Jeunesse, par Jean Lemoine (Hachette, édit. 1926).
[5] Lettres de Madame de Sévigné (Collection des Grands Écrivains de la France), t. II. Livry, 26 mars 1671.
[6] Lettres de Madame de Sévigné. Livry, 29 avril 1671.
[7] Lettres de Madame de Sévigné, t. II. Livry, 13 janvier 1672.
[8] Livry, 3 novembre 1677, t. V.