Jean THARAUD Élu en 1946 au fauteuil 4

N°586
Officier de la Légion d’honneur
Romancier
Jean Tharaud

Biographie

Né à Saint-Junien (Haute-Vienne), le 9 mai 1877.

Jean Tharaud grandit avec son frère aîné en Charente. Après ses études secondaires au lycée d’Angoulême, il échoua au concours de Saint-Cyr et s’installa à Paris pour préparer le concours de l’Inspection des finances. Après un nouvel échec, il modifia sa trajectoire et se lança dans les lettres, commençant avec son frère, Jérôme Tharaud, une carrière d’écrivains inséparables.

Dans le sillage de son aîné, il rencontra Barrès dont il fut le secrétaire lors des absences de Jérôme. Il partit également avec ce dernier suivre l’expédition Lyautey au Maroc.

La carrière de ce chroniqueur, romancier et mémorialiste est inséparable de celle de son frère avec lequel il cosigna tous ses ouvrages.

Jean Tharaud fut élu à l’Académie française le 14 février 1946 par 13 voix contre 7 à Maurice Bedel au fauteuil de Louis Bertrand. Il fut reçu le 12 décembre 1946 par Louis Madelin.

« Pour la deuxième fois en deux ans, on voyait un frère rejoindre son aîné », écrit, à propos de cette élection, le duc de Castries, dans La Vieille Dame du quai Conti. Avec Maurice et Louis de Broglie (élus respectivement en 1934 et 1944), Jérôme et Jean Tharaud constituaient le second duo fraternel à siéger sous la Coupole, au XXe siècle.

Mort le 8 avril 1952.

Œuvres

1898 Le coltineur débile

1900 La lumière

1902 Dingley, l’illustre écrivain

1902 Contes de la Vierge - 1ère série

1904 Contes de la Vierge - 2e série

1904 Les Hobereaux

1905 L’ami de l’ordre

1906 Dingley, l’illustre écrivain

1906 Les frères ennemis

1907 Bar-Cochebas

1907 La ville et les champs (1870-1871)

1909 Déroulède

1911 La maîtresse servante

1912 La fête arabe

1913 La bataille à Scutari d’Albanie

1913 La tragédie de Ravaillac

1914 La mort de Déroulède

1914 La vie et la mort de Déroulède

1914 Paul Déroulède

1917 L’ombre de la croix

1918 Rabat, ou les heures marocaines

1919 Une relève

1920 Marrakech ou les seigneurs de l’Atlas

1920 Un royaume de Dieu

1921 Quand Israël est roi

1922 La randonnée de Samba Diouf

1922 L’invitation au voyage

1923 La maison de Mirabeau

1923 Le chemin de Damas

1923 Un drame de l’automne

1924 Au mur des pleurs

1924 L’an prochain à Jérusalem

1924 Un grand maître n’est plus

1925 Monsieur France, Bergeret et Frère Léon

1925 Rendez-vous espagnols

1926 Causerie sur Israël

1926 Notre cher Péguy

1927 Pour les fidèles de Péguy

1927 La rose de Sâron

1927 La Semaine Sainte à Séville

1927 L’âme de Péguy

1927 Noël aux Deux-Magots

1927 Petite histoire des Juifs

1927 En Bretagne

1928 La promenade de Sion-Vaudémont

1928 La reine de Palmyre

1928 La séduction provençale

1928 Mes années chez Barrès

1929 La chronique des frères ennemis

1930 Fès ou les bourgeois de l’Islam

1930 La nuit de Fès

1930 L’Empereur, le Philosophe et l’Évêque

1931 L’oiseau d’or

1932 Les bien-aimées

1932 Paris-Saïgon dans l’azur

1933 Histoires vraies

1933 La fin des Habsbourg

1933 La jument errante

1933 Quand Israël n’est plus roi

1934 Vienne la Rouge

1934 Versailles

1935 Les mille et un jours de l’Islam I : Les cavaliers d’Allah

1936 Le passant d’Éthiopie

1937 Alerte en Syrie

1937 Cruelle Espagne

1938 Les mille et un jours de l’Islam II : Les grains de la grenade

1939 L’envoyé de l’Archange

1940 Les contes de la Vierge

1941 Les mille et un jours de l’Islam III : Le rayon vert

1943 Contes de Notre-Dame

1944 Pour les fidèles de Barrès

1944 Il était un petit navire

1945 Le miracle de Théophile

1945 Vers d’almanach

1946 Fumées de Paris et d’ailleurs

1947 Vieille Perse et jeune Iran

1948 Le chemin d’Israël

1948 Les enfants perdus

1949 Pour les fidèles de Péguy

1950 Les mille et un jours de l’Islam IV : La chaîne d’or

1951 La double confidence

Discours et travaux académiques

Mot attribué lors de l’installation

Asymptote :

n. f. XVIIe siècle. Emprunté du grec asumptôtos, « qui ne s'affaisse pas, qui ne coïncide pas ». géom. Ligne droite qui, indéfiniment prolongée, s'approche continuellement d'une courbe sans jamais la toucher. Les asymptotes de l'hyperbole.