Né à Beaugency (Orléanais), le 9 avril 1773.
Il écrivit, sous le titre de Bibliothèque étrangère des traductions de l’Iliade, de Pope, Goldsmith ; il fit aussi des tragédies médiocres et fut journaliste. Aide des cérémonies sous Napoléon, il fut élu à l'Académie le 3 mars 1814 en remplacement de Bernardin de Saint-Pierre. L'Académie reçut l'ordre de surseoir à sa réception ainsi qu'à celle de Michaud, en même temps qu'à l'élection du successeur de Boufflers, le gouvernement de la première Restauration préparant un projet de réorganisation des Académies ; le retour de Napoléon supprima cette interdiction et Aignan fut reçu le 18 mai 1815 par Parseval-Grandmaison. Il proposa en 1818 d'envoyer au Roi une supplique demandant le rappel de A.-V. Arnault. Il fut un des compagnons du « Déjeuner de la Fourchette ». Il fut membre de la Commission du Dictionnaire.
Mort le 21 juin 1824.