L’article « Pleuvioter, pleuviner, pleuvasser » du sept novembre deux-mille-treize cite Jean Rouaud, pour qui la pluie est « la moitié fidèle d’une vie ». Cette formule si concise et si pertinente m’a donné l’envie de lire Des hommes illustres, puisque selon l’Académie, c’est de cet ouvrage que proviennent ces mots.
Après quatre-cents pages, certes fascinantes, j’ai dû me rendre à l’évidence : le narrateur ne fait jamais allusion aux pluies fréquentes en Loire-Inférieure, son département natal.
Quelques secondes sur un moteur de recherche et l’explication apparaît : il s’agit en réalité d’un extrait des Champs d’honneur, un autre texte de Jean Rouaud ! Merci pour la découverte d’une plume qui m’était inconnue et dont j’ai pu terminer deux livres ; mais mieux vaudrait tout de même corriger cette erreur dans l’article concerné.
Axel B. (Lyon, 12 février)
L’Académie répond
Je vous prie d’accepter mes excuses pour cette erreur. J’ai lu avec beaucoup de plaisir ces deux romans il y a une vingtaine d’années. Je me souvenais assez vaguement de jolis passages sur la pluie et plutôt que de les reprendre, j’ai fait confiance ma mémoire trompeuse.
J’ai quand même l’impression d’avoir fait œuvre utile puisque je vous ai donné envie de lire ces livres.
J’ai pris aussi énormément de plaisir à lire un court ouvrage de ce même auteur, qui traitait de la littérature française. C’était, me semble-t-il, La Désincarnation.
Une fois encore, merci beaucoup de nous avoir signalé cette erreur.