Il est à craindre qu’à la rentrée de 2004, l’enseignement du grec et du latin disparaisse de la quasi-totalité des lycées et bientôt des collèges de France.
L’Académie française exprime sa vive désapprobation d’une telle perspective, ouverte semble-t-il pour des raisons d’économie. Cette perspective risque en effet de priver les élèves d’un enseignement qui reste essentiel car il facilite la maîtrise de la langue française, et, loin de contrarier l’enseignement des langues vivantes, permet au contraire de mieux appréhender l’identité européenne et les cultures étrangères et favorise l’ouverture aux disciplines scientifiques.
L’Académie française s’associe à la pétition de nombreux organismes et associations qui ont déjà pris position en faveur du maintien de l’enseignement du grec et du latin en France.