Dire, ne pas dire

Quentin B., Paris

Le 3 novembre 2011

Courrier des internautes

Vous fustigez les racines anglo-saxonnes et louez les grecques et latines, mais l’anglais a aujourd’hui la même influence sur notre langue que celle qu’exerçait sur notre langue le latin au moment de l’Empire romain... Que dire aussi de ce que vous nommez les « emplois abusifs » : ils enrichissent tout autant la langue qu’ils la trahissent : c’est aussi comme cela qu’une langue évolue, par « dérivation ». Les erreurs d’aujourd’hui sont les normes de demain...

Il y a d’un côté ce qui est « grammatical » et de l’autre ce qui est « normatif ». « Je travaille sur Paris » se comprend grammaticalement, même si la norme est de dire « à Paris »... N’est-ce pas un appauvrissement que de proscrire l’emploi de « sur » ? de ne proposer qu’une seule solution quand il pourrait y en avoir deux ?

Quentin B., Paris