Rapport sur le concours de poésie de l'année 1814

Le 25 août 1814

Jean-Baptiste-Antoine SUARD

RAPPORT

DE M. SUARD,

SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE,

SUR LE CONCOURS DE POÉSIE DE L’ANNÉE 1814.

 

Aucune des pièces de vers envoyées au concours sur les Derniers moments du chevalier Bayard, n’ayant été jugée digne du prix, la classe remet le même sujet au concours pour l’année 1815.

Lecture du discours qui a remporté le prix d’éloquence Sur les avantages et les inconvénients de la critique littéraire.

La classe a annoncé, l’année dernière, que le sujet du prix de poésie qu’elle décernera dans la séance publique d’avril 1815, est La découverte de la vaccine.

Elle croit devoir annoncer que le sujet du prix d’éloquence qu’elle doit décerner en 1816, est l’Éloge du président de Montesquieu.

Les concurrents ne doivent pas donner à leurs ouvrages plus d’étendue que n’en comporte une heure de lecture.

Ces prix seront, chacun, de la valeur d’une médaille d’or de 1,500 francs.

Les ouvrages envoyés au concours doivent être remis au secrétariat de l’Institut le 15 janvier 1815.

Le terme est de rigueur.

Ils devront être adressés, francs de port, au secrétariat de l’Institut, avant le ternie présent, et porter chacun une épigraphe ou devise qui sera répétée dans un billet cacheté, joint à la pièce, et contenant le nom de l’auteur, qui ne doit point se faire connaître.

Les concurrents sont prévenus que l’Institut ne rendra aucun des ouvrages qui auront été envoyés au concours ; mais les auteurs auront la liberté d’en faire prendre des copies, s’ils en ont besoin.