Dire, ne pas dire

Ex-

Le 10 juillet 2012

Emplois fautifs

On abuse aujourd’hui de ce préfixe lorsqu’il s’agit d’évoquer ce qu’un être ou une chose n’est plus. On se prive, ce faisant, des nuances qu’apporte l’adjectif.

On dira avec plus de précision son premier, ou son second, ou son ancien mari que son ex-mari, l’ancien otage que l’ex-otage, l’ancien champion, le précédent directeur que l’ex-champion, l’ex-directeur, l’ancienne reine de beauté que l’ex-reine de beauté, etc.

Tout étant sujet à changer, la particule Ex- peut, si l’on n’y prend garde, gagner encore, faisant de l’adulte un ex-jeune, du convalescent un ex-malade, etc.