Dire, ne pas dire

Claudia P. (France)

Le 6 juin 2013

Courrier des internautes

Mon travail consiste à transcrire, par écrit, des auditions de personnes (au sein de commissions, de conseils municipaux, de comités d’entreprise...). Je ne trouve pas de règle d’orthographe ou grammaticale concernant l’emploi de « que l’on » ou « qu’on », par exemple dans « il souhaite que l’on franchisse une étape... ». Est-ce correct, aussi, d’écrire « qu’on » ?

Je rappelle qu’il s’agit d’une transcription d’un document oral vers un document écrit.

Pour tout dire de mes recherches, dans leurs phrases explicatives des règles, les auteurs du Bescherelle écrivent « Lorsque l’on veut... ».

Claudia P. (France, 1er janvier)

L’Académie répond

Nous précisions à l’article On de notre Dictionnaire (consultable gratuitement en ligne) :

ON Tiré du latin homo, « homme ».

De son origine nominale, On a gardé la possibilité d’être précédé de l’article élidé l’. Le choix de cette forme tient aujourd’hui à une volonté d’élégance ou à certains usages liés à l’euphonie, notamment lorsqu’on veut éviter un hiatus. L’on se rencontre fréquemment après et, où, ou, si, qui, que, et d’autres conjonctions ou pronoms, comme dans « Puisque l’on s’obstine », « Un pays où l’on parle espagnol », « Ce que l’on connaît ». Il s’emploie plus rarement en tête de phrase et n’est pas d’usage après le relatif dont ou à proximité d’un mot commençant par l. On emploiera alors la forme on, comme dans « Ce dont on peut s’étonner », « Ici, on loue des vélos ».

Rien ne vous empêche donc d’écrire « qu’on ».